C’est vrai que j’ai un peu négligé ma chronique automobile ces derniers temps!
Mais… à part quelques voyages en camping-car (eh ! c’est l’apanage des retraités, non ?) sur les côtes méditerranéennes et atlantiques, des plages dont nous ne sommes éloignés que d’un petit 300 km, j’ai profité de la vie dans notre parc naturel pour le moment épargné par un fameux virus qui occupe pas mal de monde ! Et pour mes amis français, juste une petite précision, j’ai travaillé et cotisé pendant 45 années pour ma retraite. Oui vous avez bien lu : 45 années faites de semaines de 42 heures ou plus. Chez vous ce serait 180 trimestres.
Pour revenir à mon blog « Au temps des automobilistes » je prépare une nouvelle chronique que j’intitulerai : Les archives et la publicité d’autrefois.
Mes sources ? Principalement ma collection de l’Année Automobile, donc vous savez que j’en fus le rédacteur de 1964 à 1968.
Commençons par une anecdote:
Quand j’entre à la rédaction, l’Année Automobile, fondée en 1953, en était à son numéro 11 et il me manquait bien sûr quelques numéros anciens. Ami Guichard, mon patron, me suggère de fouiller dans le dépôt (bordélique il faut le dire) pour trouver mon bonheur et compléter ma collection. Je trouve facilement les numéros 1 et 3 puis les 4 à 8 qui me manquent. Je ne me fais bien sûr aucune illusion au sujet du numéro 2, épuisé depuis 1954, son année de parution. La raison de cette rareté est simple : Quantité trop optimiste du numéro un et baisse drastique de tirage pour le deux d’où la pénurie chronique.
Internet n’existait pas mais les revues spécialisées publiaient de petites annonces au sujet de cette perle rare. Certains collectionneurs offraient 500 dollars… qui valait plus de 3.5 euros de maintenant.
Je retourne dans le dépôt en quête d’un éventuel miraculeux numéro 2 dans les éditions allemandes et anglaises, du reste aussi épuisées. Banco ! Je trouve un N° 2 de Auto Jahr qui n’existe plus dans l’inventaire de la maison, donc je n’aurai même pas à payer cet exemplaire fantôme.
La fin de cette histoire aurait pu être attribuée à Alfred Hitchcock :
Rentré à la maison j’ouvre l’étui de Auto Jahr Nummer Zwei et trouve… bingo, vous pouvez revenir en deuxième semaine, un exemplaire de l’Année Automobile numéro 2 en français, dont je suis toujours l’heureux propriétaire !
(Je précise que je n’accepterai aucune offre inférieure à 5000 euros pour ce numéro 2 très rare !)
Et si je choisissais une publicité scannée dans ce numéro 2 pour commencer ma nouvelle chronique Les archives et la publicité d’autrefois ?
Dont acte. A plusse !

Dampf Kraft Wagen … heureusement qu’ils et elles se sont converti.e.s à l’essence. Ceci dit, 1 litre de cylindrée et deux temps, ça devait laisser une petite fumée bleue derrière !
Merci et belle journée, Akimismo.
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Pour la fumée bleue, bien vu mais à cette époque je te rappelle que le mot ‘écologie’ était tombé en désuétude. Ce n’est qu’en 1968 qu’il est revenu à la mode. Ce qui n’a pas empêché les Mobylettes de nous enfumer encore pendant des décennies !
Tiens! Une suggestion: Relire sur ce blog mes deux articles des 2 et 5 décembre 2017 sous le titre de « J’ai sauvé BMW et Audi »
Bonne fin de semaine, car nous partageons le renoncement à l’appellation week-end! Coïncidence, hier soir j’ai pensé à toi en relisant quelques pages du livre de Philippe Bouvard ‘Mes dernières pensées sont pour vous’. En voici une:
Est-ce parce que le gazon anglais qu’on tond le dimanche est de meilleure qualité que le nôtre que nous nous obstinons à parler de week-end plutôt que de fin de semaine?
Bon dimanche!
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J’ai eu une mobylette rouge avec un bras oscillant à l’avant, un peu en bout de course. Une tentative de « tuning » pour lui faire courir les 24 heures de Reims a eu raison du moteur … piston et bielle fondus !
Belle journée, Akimismo.
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