Le 25 mars 2018 j’ai publié un article sur les voitures autonomes dont je vous rappelle quelques éléments abrégés. Avec mes amicales excuses à ceux qui l’ont déjà lu. Ils peuvent passer directement à ma conclusion, faite d’éléments nouveaux dont on peut dire, pour le moins, qu’ils sont édifiants!
Résumé de mon blog du 23.03.2018
Une femme a été renversée en Arizona par une voiture autonome en cours d’essais. Elle est décédée. De quoi se poser des questions, mêmes celles auxquelles nos compétences techniques n’entendent rien. Alors faut-il tout remettre en question ?
Je dis non… mais !
Que l’on accepte ou non l’idée de la voiture autonome, à l’avenir il faudra de toutes façons envisager un changement radical de la manière de considérer les transports routiers individuels. Et il reste du boulot !
Uber a obtenu toutes les autorisations, sous condition que les voitures expérimentales soient sous contrôle humain à bord. On parle de chauffeur passif.
Les vidéos de la malheureuse ‘cycliste à pied’ tuée, rendues publiques par la police, donnent quelques pistes pour ‘faire mieux‘ : Par exemple la ‘vigilante’ au volant, sensée reprendre les commandes en cas de défaillance de l’électronique, payée pour ce job, j’espère à hauteur de ses responsabilités, ne donne pas l’impression d’être « à son affaire », yeux mi-clos, regard vers le bas, l’apologie de la somnolence !

Son attitude pose une question plus large : à quoi servent ces « conducteurs de secours » lors des tests de voitures autonomes ?
CONCLUSION ET FAITS NOUVEAUX
Accrochez-vous car ce n’est pas triste!
Je terminais mon blog en disant qu’il ne faut pas incriminer la voiture autonome mais bien les lacunes de la formation des « assistants de conduite ». C’est la vraie faiblesse de l’histoire, ce que confirment les dernières informations :
Tant la conductrice passive (On dit conductrice de sécurité… sécurité mon cul !) que la victime avaient un très large passé délicteux et carcéral derrière elles mais les autorités de l’Arizona ont donné toutes les facilités pour que des ‘braves gens’ puissent se réinsérer dans une existence normale ! Elaine Herzenberg la cycliste tuée en traversant une autoroute à quatre voies avait de bonnes raisons d’être pressée : Avec un lourd passé de délits en relation avec la drogue elle rejoignait un camp de sans abris. Il devait y avoir urgence (!) car l’état de manque oblige souvent à prendre le chemin le plus court, même de traverser à pied une ‘highway’ à grande circulation, de nuit pour atteindre le Nirvana. Elle au moins l’aura atteint un peu plus tôt…
Quant à la conductrice passive ( très passive dirais-je ), Rafaela Vásquez, elle avait obtenu ce job malgré un passé judiciaire loin de celui d’une enfant de chœur : Elle sortait de 5 ans de prison pour vol à mains armées (Oui à mains armées, vous aviez bien lu !). Rien d’étonnant car nous sommes aux USA et le Gouverneur d’Arzona a ‘tweeté’ qu’il était fier de permette à Uber de donner une seconde chance aux ex-prisionniers !
Force est de revenir au professionnalisme et à la responsabilisation de ceux chargés de mettre au point ce qui sera inéluctablement la technique de l’avenir, qu’on le veuille ou non! Ce n’est pas une activité pour des incapables.
Pensez-vous que la ‘grassouillette somnolente’ en charge de reprendre les commandes de la voiture autonome en cas de pépin était assez concentrée et attentive pour éviter le drame ?
Restez encore un peu. Ce n’est pas fini ! L’enquête a été très minutieuse, les ‘boîtes noires’ de la voiture analysées, les vidéos vues et revues. Rafaela Vásquez a sorti son téléphone mobile alors qu’elle avait l’obligation de maintenir en permanence ses deux mains sur le volant. Comme on la voit regarder de manière prolongée le tableau de bord ou elle avait déposé son ‘smart’ les enquêteurs ont demandé aux compagnies Netflix, Hulu et You Tube de leur fournir l’historique de la conductrice.
On sait maintenant qu’elle regardait The Voice !
What else ?
Relisez mes blogs des 16 décembre 2018 et 11 janvier 2019 !







Le premier volet de ce ‘triptyque’ (Sur ce blog le 16 décembre 2018) consacré à la Maserati Tipo 61 ‘Birdcage’ traitait de considérations mécaniques comme l’originalité du châssis multitubulaire de cette extraordinaire machine. Eh ! Un ‘triptyque’ pour un ‘trident’, c’est drôle non?
Contrairement à ce qui a été dit et écrit (N’en déplaise à Gérard de Cortanze !) l’exigence des organisateurs du Mans ne concernait que la HAUTEUR mais pas l’INCLINAISON du pare-brise, une confusion due à la géniale interprétation du règlement manceau par la fameuse Maserati Birdcage ‘Streamliner’ avec ce pare brise profilé ayant sa base vers la calandre, en avant des pieds du pilote !
Le règlement précisait 25 cm de hauteur, c’est tout ! Pas un mot au sujet de l’obligation de voir la piste ‘à travers’ ce pare-brise ni référence à l’inclinaison…




la voiture est très vite surnommée « Birdcage », in french : cage à oiseaux. A noter qu’avant que les clients anglo-américains ne l’affublent de ce sobriquet, les mécaniciens de Maserati l’avaient surnommée « Spaghetti », normal car nous sommes à Modena ! La carrosserie est entièrement en aluminium et une autre nouveauté apparaît : des freins à disques sur les quatre roues.




la nièce de son patron, une gamine de 5 ans, retenue pendant 11 jours dans des conditions rocambolesques avec une demande de rançon de 2 millions de dollars… en coupures usagées (Sic).
En d’autres termes, excusez la franchise de mon propos : il était complétement bourré ! N’ayant pas signé à la Croix Bleue je n’y trouve rien à redire sauf en me remémorant ses propos… Il s’adressait à un parterre de fameux pilotes habitués, surtout à cette époque hyper dangereuse, à risquer toutes les semaines leur vie au volant !